Tiger Woods a donc été reçu à la Maison Blanche hier par le Président des États-Unis, Donald Trump, qui lui a remis la « Medal of Freedom », la plus haute récompense civile américaine.
Trump a qualifié le champion de golf de « vraie légende. Vos succès remarquables sur les parcours de golf, votre triomphe sur l’adversité physique, votre volonté implacable de gagner, gagner, gagner… ces qualités incarnent l’esprit américain», a souligné Donald Trump.
Tiger, ému, a rendu hommage à ses parents.
«Cela fut une aventure extraordinaire», a répondu le golfeur, remerciant ceux qui ont été à ses côtés, qui ont vu «le bon et le mauvais, les hauts et les bas». «Mon père n’est plus parmi nous mais ma mère est ici», a-t-il poursuivi, la voix brisée. «Je t’aime maman, merci». «C’est un honneur», a-t-il ajouté, rappelant qu’il était seulement le 4e golfeur de l’histoire à recevoir cette récompense, créée par John F. Kennedy en 1963.
En 2014, Barack Obama avait remis cette médaille à Charlie Sifford, le premier Noir à avoir disputé le PGA Tour, le circuit professionnel américain.
«Je l’ai toujours appelé grand-père car il était comme le grand-père que je n’ai jamais eu», a souligné Tiger Woods, évoquant Charlie Sifford. «Je suis devenu si proche de lui que j’ai nommé mon fils Charlie en son honneur». Né d’un père noir et d’une mère thaïlandaise, vedette d’un sport dominé par des Blancs, Tiger Woods s’est toujours tenu soigneusement à l’écart de la politique.
Interrogé peu après sa dernière partie de golf avec Donald Trump, en février en Floride, il s’était contenté d’un «On s’est bien amusés». Puis avait pris soin de rappeler qu’il avait aussi joué récemment avec Barack Obama. «J’ai eu la chance de jouer avec deux présidents ces dernières semaines et j’ai apprécié les deux occasions». (afp)