Numéro un de la Road to Mallorca (Challenge Tour) au moment de disputer le Blot Open de Bretagne (22-25 juin), Ugo Coussaud se présente sans pression sur le parcours du Bluegreen Pléneuf-Val-André.
De notre envoyé spécial à Pléneuf-Val-André, David CHARPENET
Golf Planète : Maintenant que vous êtes en tête de la Road to Mallorca et que la montée sur le DP World Tour est assurée, quel est votre objectif de la deuxième moitié de saison ?
Ugo COUSSAUD : L’objectif, c’est de rester en tête du classement du Challenge Tour et commencer à préparer la saison prochaine. Ma victoire en Inde valide le travail accompli, mais il y a encore beaucoup de choses à faire pour s’améliorer.
G.P. : Vous avez joué deux tournois du DP World Tour récemment. Allez-vous demander des invitations pour jouer d’autres épreuves ?
U.C. : Je vais certainement demander des invitations pour quelques tournois du DP World Tour, mais pas tant que ça non plus. J’ai passé le cut en Belgique et en Allemagne (Porsche European Open), mais j’ai fini un peu loin à chaque fois. Je n’ai pas très bien joué et j’étais quand même qualifié le week-end. Ce genre de tournoi permet de s’étalonner par rapport aux meilleurs Européens. Ça me permet aussi de prendre de l’expérience en jouant des parcours que je découvre en prévision de la saison prochaine. Je prends mes marques au niveau de l’organisation de la première division aussi.
G.P. : La présence de votre nouveau caddie est aussi une étape vers le DP World Tour de la saison prochaine ?
U.C. : Je suis caddeyé depuis Abu Dhabi par mon pote et ancien joueur, Léo Lespinasse. Il me suit sur la deuxième moitié de saison afin d’être prêt à bien travailler ensemble sur le DP World Tour l’année prochaine. Ce sera important d’être au point dès les premiers tournois et plus on se connaîtra sur le parcours, plus on aura des chances d’êtres bons en tournoi. C’est un vrai plus d’avoir pu commencer dès le mois de mai.
Sous les yeux de Léo Lespinasse
G.P. : Vous avez fait l’impasse sur le tournoi de la semaine dernière pour mieux préparer les prochaines échéances en France et en Italie. Pourquoi ?
U.C. : J’ai effectivement préféré ne pas jouer les derniers tournois du Challenge Tour pour arriver en forme à Pléneuf-Val-André et prendre le temps de vérifier quelques détails techniques avec mon coach. Il y a un gros enchaînement de trois épreuves avec le Vaudreuil la semaine prochaine et l’Italie après. Avec deux tournois en France et le plus gros de la saison régulière, c’est important d’arriver frais et au point dans son jeu.
G.P. : Ressentez-vous une pression supplémentaire de jouer en France avec le statut de favori du tournoi ?
U.C. : Sincèrement, j’arrive sans pression à Pléneuf-Val-André pour jouer le Blot Open de Bretagne. Notamment parce que je n’ai pas la pression de devoir rapidement marquer des points au classement du Challenge Tour. C’est même plutôt sympa parce qu’il y a pas mal de monde qu’on connaît et les supporters vont nous suivre pendant la partie. Il faut utiliser ça comme une énergie positive. Tout est plus facile pour s’organiser quand on joue en France. Donc c’est vraiment du bonus. En plus, après, on va au Vaudreuil et c’est parfait pour nous les joueurs français de pouvoir enchaîner ces deux tournois en deux semaines. L’an passé, on avait dû faire Pléneuf, Italie et Vaudreuil. En enchaînant les deux semaines en France, ça fait aussi moins prendre l’avion. Ce n’est pas plus mal !
G.P. : Comment trouvez-vous le parcours cette année ?
U.C. : Il n’est pas du tout grillé malgré la sécheresse de ces dernières semaines. Il est parfait comme d’habitude. C’est un parcours particulier qu’il faut bien avoir dans l’œil. Il faut savoir jouer tous les types de coups pour bien performer. L’an passé, j’ai fini sixième. À force de le jouer, je sais comment faire. Mais le golf est une éternelle remise en question et on fera le bilan à la fin du tournoi.
G.P. : Que vous apporte principalement la Saint-Laurent Golf Team ?
U.C. : La Saint-Laurent Golf Team nous apporte plein de choses à moi, Matthieu Pavon, Benjamin Hébert, Julien Sale, Julien Brun et Pauline Roussin-Bouchard. Ça permet notamment de se rassembler avec tous les membres de l’équipe et profiter les uns des autres. Avec les coachs de chacun. Maxime Demory connaît les ficelles du métier et il nous aide beaucoup dès qu’il s’agit d’organisation. On partage aussi des moments sympas avec les sponsors de l’équipe qui sont vraiment supers parce qu’ils nous demandent peu et ils nous donnent beaucoup !
Photos : Golf Planète et Octavio Passos/Getty/AFP