Greg Norman lui même a confirmé l’information parue dans le New York Times indiquant que le directeur opérationnel des LIV Golf Invitational Series, Atul Khosla (à droite sur la photo), avait pris la décision de quitter le circuit dissident.
La nouvelle a été confirmée par le PDG de LIV Golf, Greg Norman, dans un communiqué vendredi, quelques jours après que les joueurs et les agents aient été informés en privé de la décision de Khosla.
«À la fin de la saison inaugurale réussie du LIV, Atul Khosla a décidé de passer à autre chose. Nous respectons A.K. et sa décision personnelle.» Aucune explication n’a été fournie.
C’est le deuxième départ d’un élément clé enregistré cette année par le circuit financé pas le Fonds Public d’Investissement d’Arabie saoudite (PIF) puisque Sean Bratches a démissionné plus tôt dans l’année rejoindre la F1,
Khosla avait été embauché par le LIV Golf en décembre 2021. Il occupait auparavant un poste haut placé dans l’équipe de football américain des Tampa Bay évoluant en NFL.
Echecs
Les observateurs estimaient que Khosla devait être considéré comme la “tête-pensante” du LIV. Un personnage de la plus haute importance pour l’avenir du circuit rebelle.
Dans une interview cet automne Khosla avait notamment expliqué qu’il était “optimiste” quant à l’obtention de points par le LIV Golf. Pour le moment le comité de l’Official World Golf Ranking n’a pas donné de réponse.
Chargé de trouver un accord avec un diffuseur Khosla n’était toujours pas parvenu à s’entendre avec une chaine de télé aux Etats-Unis pour 2023.
Désamour
Il semblerait que la plupart des grands network américain refusent de s’engager avec le LIV Golf, du moins pour le moment. C’est également le cas des annonceurs. Et l’arrivée de nouveaux joueurs tarde à se confirmer. Ces échecs relatifs expliqueraient le départ précipité d’Atul Khosla.
Même si le LIV Golf a réussi à signer des grands champions dans le courant de l’année 2022, tels que Cameron Smith, Bryson DeChambeau, Patrick Reed, Dustin Johnson, Brooks Koepka, Sergio Garcia ou le quinquagénaire Phil Mickelson, il manque encore beaucoup de joueurs du top 20 mondial et certains montre peu ou pas d’intérêt.
© Adrian DENNIS / AFP