Qu’on apprécie ou pas le LIV Golf, il faut reconnaitre que la sanction infligée à un joueur pour jeu lent ce week-end à Valderrama doit être accueillie favorablement. Plus généralement, le circuit dissident ne peut pas être accusé de bafouer les règles.
Alors que depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, il est reproché aux arbitres de ne pas prendre leur responsabilité sur les circuits historiques (épisode Cantlay au Masters, exaspération de Mike Lorenzo-Vera au BMW International Open) les officiels du LIV Golf n’ont pas hésité à infliger une pénalité d’un coup à l’Anglais Richard Bland pour jeu lent, lors du deuxième tour de l’épreuve organisée à Valderrama.
Un joueur dispose de 40 secondes pour jouer chaque coup, avec 10 secondes supplémentaires s’il est le premier à jouer un coup dans le groupe.
Un officiel du LIV
« Le groupe de Dean Burmester, Sergio Garcia et Richard Bland a été officiellement averti par un arbitre après leur 4e trou de la journée (trou 8) alors que le groupe était hors de position (distancé par le groupe qui le précède) et en retard par rapport à l’horaire prévu », a expliqué le responsable des arbitres qui a ensuite rappelé le temps maximum imparti aux joueurs pour jouer chaque coup.
Comme le préconisait l’emblématique John Paramor disparu en février dernier dans une vidéo parue au début des années 2010 pour lutter contre le jeu lent.
« Après leur 9e trou de la journée, le groupe, qui avait encore été distancé, a été officiellement chronométré par un arbitre. Conformément au rythme de jeu imposé par le LIV Golf, un joueur dispose de 40 secondes pour jouer chaque coup, avec 10 secondes supplémentaires s’il est le premier à jouer un coup dans le groupe. »
Impact minime
Au départ du 15, Richard Bland, le premier à jouer, a pris 84 secondes pour exécuter son coup. Bland a été immédiatement averti par un officiel et a écopé d’une pénalité d’un coup.
L’Anglais a vu son bogey sur ce par 3 se transformer en double-bogey. Pas sûr que cela change grand chose en revanche. En effet, sur le circuit financé par le PIF (Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite) le joueur classé dernier empoche tout de même 120 000 dollars.
Pour rappel, le dernier joueur à avoir écopé d’une sanction sur le PGA Tour fut John Catlin au PGA Championship en 2021.
©Andy Lyons/Getty Images/AFP