Comme lors de la précédente édition de la Presidents Cup, l’équipe des Internationaux et l’équipe des Etats-Unis n’auront dans leur rang aucun joueur du LIV.
Même si les pourparlers en vue d’une fusion s’accélèrent ces jours-ci, les sanctions continuent de peser sur les compétitions historiques.
C’est la raison pour laquelle plusieurs joueurs du LIV n’ont pas pu intégrer les sélections.
Une situation qui exaspère le Chilien Joaquin Niemann. Le Sud Américain qui s’était plaint à plusieurs reprises cette année de son recul au classement mondial a notamment obtenu des invitations pour jouer le Masters et le PGA Championship.
Mais le golfeur de 25 ans n’a pas été retenu pour participer à la Presidents Cup au Royal Montreal à la fin du mois en raison de ses liens avec le circuit dissident.
« C’est nul », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse d’avant tournoi du LIV à Chicago. « J’aimerais faire partie de cette équipe. Elle est censée être composée des meilleurs golfeurs du monde et ce n’est pas le cas actuellement.»
« Je crois que nous (les Internationaux) avons une équipe solide, mais elle pourrait être encore plus forte. J’aimerais voir les Américains perdre. »
Plusieurs joueurs sur la touche
Niemann sous-entend que l’ultra domination des USA dans cette compétition (invaincus depuis 1998) pourrait être mise à mal si ces sanctions étaient levées.
Il n’est pas le seul joueur du circuit de Greg Norman financé par le PIF (Fonds d’Investissement Public d’Arabie saoudite) qui aurait pu prétendre à une place dans l’équipe du capitaine canadien Mike Weir.
L’australien Cameron Smith et les Sud-Africains Louis Oosthuizen et Dean Burmester font parties des meilleurs joueurs du LIV cette saison.
Pour tenter de marquer des points au classement mondial, Niemann va de nouveau tenter sa chance sur le DP World Tour en s’alignant dans l’Open d’Australie, un tournoi qu’il a remporté l’an passé et pour lequel il n’hésite pas à dire que c’est l’une des épreuves les plus cotées.
« Ce n’est pas un tournoi majeur, mais si vous comparez il y a l’US Open, The Open, et ensuite je ne vois rien d’autre qui s’en rapproche.»
« Le golf en Australie est très puissant grâce à une politique de développement importante. Je me souviens que lorsque j’étais un golfeur junior, je considérais toujours l’Australie comme l’équipe la plus difficile à battre. »