Interrogé à l’issue de sa démonstration de jeudi, Jon Rahm n’a pas caché sa satisfaction d’avoir pris l’avantage sur ses principaux rivaux dès le 1er tour à Bay Hill.
« Ce fut une partie de golf incroyable, a déclaré le Basque à la sortie du recording. J’aimerais qu’elles soient toutes aussi agréables que celle-ci. »
Trois birdies d’entrée ont immédiatement donné le ton.
Sa fin de partie ébouriffante avec un eagle et deux birdies lui ont permis de passer devant le vainqueur du Honda Classic dimanche dernier, Chris Kirk, et l’abonné aux deuxièmes places, Cameron Young.
Ce n’est que le premier jour. Demandez-moi ça dimanche si je continue à jouer comme ça et je changerai probablement ma réponse
Jon Rahm
Si on se penche sur les stats, il faut souligner tout de même que tout n’est pas parfait. Rahm n’a touché que 8 fairways sur 14 et a dû sauver le par d’un putt d’un peu plus de 10 mètres au 15.
« Si on passe en revue tous mes coups, vous verrez beaucoup d’erreurs, a reconnu le numéro 1 mondial. J’ai minimisé l’impact de mes mauvais coups et optimisé mes opportunités pour convertir quelques situations en très bons scores. Mais ça peut toujours être mieux. »
Sur les traces du record de Johnny Miller
Perfectible Rahm ? Le déjà triple vainqueur sur le PGA Tour en 2023 est surtout ultra dominateur. En cas de 4e succès avant début avril, il serait le deuxième joueur de l’histoire à accomplir une telle entame de saison.
Seul Johnny Miller en 1974 est parvenu à s’imposer 4 fois aussi rapidement dans l’année.
« Ce n’est que le premier jour. Demandez-moi ça dimanche si je continue à jouer comme ça et je changerai probablement ma réponse. »
Retard insurmontable pour Rory ?
Rahm possède deux coups d’avance sur ses premiers poursuivants mais l’écart avec ses deux rivaux pour la place de numéro 1 mondial ne lui a certainement pas échappé.
Scottie Scheffler pointe en 5e position, à 3 coups, tandis que l’avantage pris sur Rory McIlroy est nettement plus conséquent puisque le Nord-Irlandais accuse déjà 8 coups de retard.
Le vainqueur de la FedEx Cup 2022 n’est plus tout à fait le même qu’en fin d’année dernière. Si sa victoire à Dubaï en janvier avait ravi les observateurs, Rory n’avait pas caché ne pas être complètement satisfait par sa performance.
Notamment en évoquant la relativement faible qualité de ses mises en jeu.
Jeudi, il n’a touché que six fairways et perdu quasiment un coup sur le reste du champ dans ce compartiment du jeu. Son putting s’est également montré défaillant.
Nul doute que ses obligations extra-sportives ont certainement des répercussions sur son mental, et par conséquent sur ses productions sur le parcours.