Avec une carte de 74 (+3), le Français pointe au-delà de la 75e place (77e exactement) après les parties de la matinée au Royal Liverpool. Pas franchement l’entame rêvée pour se mettre en confiance dans une semaine capitale pour espérer décrocher un ticket pour la Ryder Cup à Rome fin septembre…
Propos recueillis par L.V. à Hoylake
Comment vous êtes-vous senti durant ce premier tour ?
Bien. J’ai plutôt bien tapé la balle. Je n’ai pas très bien concrétisé les occasions. Je n’ai pas bien putté aussi (Ndlr, moyenne de 2,01 par trou). C’est un peu la continuité de la semaine dernière (au Genesis Scottish Open). Donc, c’est dommage. Il y a de la frustration. Ce n’est pas le départ idéal !
Vos soucis sur les greens, notamment sur les putts courts, est-ce un problème de vitesse ou un manque de sensation ?
Je dirais plus un manque de sensation. Ce n’est pas évident de devoir juger. Est-ce la ligne, la pente, un problème de vent… Il y a quand même eu pas mal de variantes…
Pouvez-vous confirmer que c’était le moment de sortir une bonne carte compte tenu des conditions de jeu qui étaient clairement favorables ?
Oui, il y avait des occasions, c’est vrai. Après, les drapeaux n’étaient pas si faciles. Surtout quand on ne rentre pas les putts. Cela devient dur de se mettre assez près de la cible. Il y a quelques trous où c’est possible mais le reste du temps, on est à 7-8 mètres, c’est donc pas évident…
La pression, je pense que vous me l’avez mise depuis début janvier. A partir de là, ce n’est pas différent de ce que j’ai eu la chance de faire avec de bons résultats par la suite.
Est-ce pour l’instant l’Open britannique le plus compliqué que vous ayez eu à négocier ?
Je dirais peut-être un peu plus le Royal St George’s (2021). On avait eu beaucoup de vent.
Comment vous sentez-vous globalement depuis plusieurs semaines ? Ressentez-vous malgré vous cette pression qui pèse de plus en plus par rapport à cette éventuelle qualification en Ryder Cup ?
La pression, je pense que vous me l’avez mise depuis début janvier. A partir de là, ce n’est pas différent de ce que j’ai eu la chance de faire avec de bons résultats par la suite. C’est seulement dommage que ça arrive en ce moment. Même si la semaine dernière c’était plutôt positif sur un parcours difficile sans rentrer de putt. Si demain je fais -6 ou -7 en rentrant tous mes putts, on ne parlera pas de pression. C’est toujours facile de faire un discours une fois que le résultat est acquis. Vu comment je tape la balle, je sais qu’il y a moyen de faire une bonne journée.
Les prévisions météo semblent plus compliquées dans les prochains jours, notamment demain vendredi. Jouer dans des conditions de jeu difficiles, cela vous gêne-t-il ?
Je suis assez habitué (Ndlr, il vit en Ecosse). Mais ce n’est jamais facile en effet. Surtout quand le vent souffle en rafales. Quand c’est constant et qu’on est bien dans la balle, on va arriver à contrôler la balle. Ici (au Royal Liverpool), c’est assez constant en termes de vent. Cela va sans doute rendre le parcours plus compliqué mais ça le sera pour tout le monde…
©ROSS KINNAIRD / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP