Seul troisième en Italie le week-end passé, l’actuel 90e joueur mondial débarque au Golf National gonflé à bloc. 16e ici sur l’Albatros en 2019, le Tarbais installé en Ecosse peut être la bonne surprise du clan tricolore, qui attend toujours un successeur à Thomas Levet victorieux en 2011. Séquence Verbatim…
Lionel VELLA, au Golf National
L’état d’esprit
« Je me sens très bien ici au Golf National. Je pense que ça va être une bonne semaine. Normalement, on devrait avoir beau temps sur les quatre tours, ce qui rend les choses plus agréables, avec un parcours qui reste ce qu’il est mais avec un peu moins de rough. Mais ça reste tout de même un parcours difficile où on sait que beaucoup de choses peuvent se passer, notamment sur les quatre derniers trous qui ont écrit un peu l’histoire des lieux. »
Une semaine à part dans un calendrier
« Au-delà de ça, ça fait plaisir de revenir ici. Les deux dernières éditions ont été annulées à cause du Covid. J’avais gardé un bon souvenir de 2019 (Ndlr, 16e avec seulement un carte au-dessus du par) qui avait été un des premiers tournois juste après ma victoire sur le Tour (au Dunhill Links). Cela fait plaisir de revenir aussi à une date on va dire un peu plus agréable. On est encore en septembre, il fait beau, le parcours est dans une belle condition. Je pense que le spectacle sera au rendez-vous. »
C’est un parcours que je connais bien. On a souvent joué ici lors des Championnats de jeunes, à 12, 13, 14 ans…
Victor Perez
L’Albatros, un parcours à part
« C’est un parcours que je connais bien. On a souvent joué ici lors des Championnats de jeunes, à 12, 13, 14 ans… J’ai pas mal de souvenirs ici, des endroits qu’on connait très bien. Le parcours est ce qu’il est, il est clairement difficile, même si je me répète, le rough est peut-être moins présent que lors des années Rolex Series (2017, 2018). Mais ça reste quand même un gros challenge… »
Gonflé à bloc après sa 3e place en Italie la semaine passée
« Même si les conditions de jeu et le parcours sont différents, on essaie toujours de garder en mémoire les choses qui ont bien fonctionné. On peut s’appuyer sur toutes ces bonnes sensations pour mieux aborder le tournoi suivant. Et ça tombe bien que ce soit l’Open de France. C’est toujours bien d’arriver en forme, avec un bon influx… »
Je ne me suis pas fixé d’objectif. D’ailleurs, je me fixe rarement un objectif…
Victor Perez
Une pression supplémentaire en tant que Français
« Personne ne me mettra plus de pression que moi-même. A moi de jouer mon jeu et de voir comment ça se passe. Mais en tout cas, je ne me suis pas fixé d’objectif. D’ailleurs, je me fixe rarement un objectif… »
L’automne, une période plutôt favorable pour lui
« On me l’a déjà dit, c’est vrai… Même si l’an passé, ça n’a pas été top en fin d’année… Je n’essaye pas trop de me dire qu’en octobre j’ai de meilleurs résultats et qu’en mars je joue moins bien… J’essaie surtout de surfer sur la vague quand celle-ci est favorable, peu importe la saison… »
Le programme à suivre
« Je serai au Dunhill la semaine prochaine. Ce sera mon quatrième tournoi d’affilée… Je verrai comment il faudra gérer la fin de saison. On sait que la saison 2023 démarre la semaine qui suit la finale à Dubaï. On va essayer de trouver un juste milieu, attendre de voir comment ces deux prochains tournois vont se passer et faire dans la foulée un point. »
Photo : Golf Planète