Sans concéder le moindre bogey et malgré une forte chaleur, le Tarbais a rendu une première copie très sérieuse. Un 69 (-3) qui le place d’ores et déjà en embuscade dans le top 10, sur un parcours qu’il a l’habitude de défier et sur lequel il a souvent brillé.
Lionel VELLA, à Dubaï
C’est un Victor Perez lumineux, satisfait de son entame ici pour la finale du Tour 2022 qui s’est présenté à nous à la sortie du recording. Auteur d’un excellent 69 (-3) sans la moindre erreur, le Tarbais sait qu’il lance parfaitement sa semaine dans les Emirats. À l’heure où nous écrivons ces lignes, il occupe la 9e place, à quatre longueurs de l’Anglais Tyrrell Hatton, énorme avec son 65 (-7) inaugural !
« Je suis très content, souffle-t-il, serein. Ce n’est jamais évident un premier tour d’un tel tournoi. Avec en plus un parcours un peu différent des années précédentes… Le rough plus épais, des greens assez fermes… On savait que ce parcours allait séparer le champ. Mon jeu de fers a été très bon, je n’ai pas raté beaucoup de greens. J’ai aussi pris les greens en venant du rough, ce qui n’est jamais évident. Le putting de loin a aussi été très bon. Je n’ai pas eu à batailler avec des putts de deux-trois mètres pour le par. Bref, la journée s’est plutôt bien passée… »
Une chaleur étouffante…
Convoqué à 11h00 locale (8h00 en France) en compagnie du Danois Thorbjørn Olesen, le Français n’a pas été épargné par la chaleur. Plus de 33 degrés vers 14h00 (11h00 en France), sans beaucoup de vent. Son 69 du jour n’en est donc que plus remarquable.
« C’est dur de s’alimenter, avoue-t-il. Avec cette chaleur, on n’a pas faim, il faut boire beaucoup, s’hydrater au maximum… J’espère que je pourrais bénéficier d’un départ plus tardif demain afin de pouvoir mieux déjeuner. Là, il a fait très chaud, il n’y a pas eu beaucoup de vent. Dès le premier tour, on a puisé dans la machine. »
Sixième de la finale 2020 (et septième de la Race) après avoir démarré par un 67 (-5), le récent vainqueur du Dutch Open sait qu’un score sous les 70 vous lance idéalement. Un peu plus encore quand vous avez une certaine expérience du parcours que vous allez affronter. C’est en effet sa 4e finale consécutive…
C’est un des parcours que j’ai le plus joués depuis que je suis sur le Tour. J’ai déjà joué 12 tours de compétition ici. On commence à avoir un peu une idée de ce que l’on peut faire ou pas faire…
« Je ne vais pas changer ma stratégie, avertit-il. C’est un des parcours que j’ai le plus joués depuis que je suis sur le Tour. J’ai déjà joué 12 tours de compétition ici. On commence à avoir un peu une idée de ce que l’on peut faire ou pas faire… Pour moi, c’est un avantage d’avoir joué plusieurs fois ce parcours. La stratégie, je l’ai un peu plus en tête sans avoir trop à réfléchir… »
« Un premier tour, c’est toujours hyper important, conclut-il. Cela te lance dans un tournoi où le parcours est tout sauf facile. Dès qu’on est au-dessus du par et qu’on voit des -9, -10 en haut du leaderboard, on n’a pas la même approche. Quand on est sur une bonne lancée, sans faire -8, on sent que la stratégie est en place et on peut se laisser jouer pour le reste de la semaine. C’est un des seuls parcours que j’ai autant joués avec peut-être Renaissance (Scottish Open) et l’Emirates (Dubaï Desert Classic). C’est toujours un avantage. »
Photo : Octavio Passos/Getty Images