Vincent Paris, le Directeur général du Golf du Médoc, nous présente le Championnat de France professionnel de golf nouvelle version programmé du 7 au 9 avril et fort d’une dotation que l’on a coutume de rencontrer habituellement sur le Challenge Tour.
Propos recueillis par Lionel VELLA
On devine que vous devez être fier du plateau très relevé proposé pour ce Championnat de France professionnel 2023…
Oui, très fier. La première année avait été une réussite (Ndlr, victoire de Robin Roussel) même si on l’avait lancé un peu au dernier moment. La date n’était pas forcément idéale. On se trouvait, certes, en face de l’US Open, mais on était toutefois en milieu de saison. C’est vrai que cette année, on retrouve une date historique puisque c’était celle du Grand Prix Schweppes que l’on a organisé ici au Médoc durant sept ans et pendant la semaine du Masters.
On joue sur un format à 54 trous, à la demande des joueurs d’ailleurs. Ce qui me semble bien plus attractif. Ils jouent le jeu à la fois du tournoi mais aussi du titre de Champion de France. Je trouve cela très sympa. Sportivement, le titre de champion de France de golf n’était pas forcément reconnu, et c’est vrai que d’avoir tous les meilleurs golfeurs français au Médoc, c’est une fierté !
Victor Perez et Paul Barjon auraient-ils pu, eux aussi, faire partie de la fête ?
Oui, on a essayé de les contacter. Ils ne peuvent pas venir. Paul Barjon, pour des questions personnelles puisqu’il va très bientôt devenir papa. Et Victor, qui a déjà un calendrier très ficelé, avait déjà prévu une semaine de récupération en famille. Malheureusement, il ne pourra pas se joindre à nous. Avec regret je crois. Mais malgré tout, le champ de joueur proposé est tout simplement génial avec tout le top 15 français présent, à l’exception de Victor Perez. Cela va être une belle fête du golf.
C’était l’objectif de Bernard Pascassio de gonfler la dotation dès la deuxième année. On est quand même passé de 150 000 à 250 000 euros. C’est presque le double
La dotation est aussi bien plus importante que l’an passé. Vous confirmez ?
Tout à fait. La dotation confirmée par Kalika Conseil, le promoteur du tournoi, est de 250 000 euros. Celle-ci correspond à un tournoi du Challenge Tour. Pour un événement franco-français, c’est donc une très belle dotation. C’était l’objectif de Bernard Pascassio de gonfler le prize money dès la deuxième année. On est quand même passé de 150 000 à 250 000 euros. C’est presque le double. Mais je ne pense pas que ce soit seulement la dotation qui fasse venir les joueurs. C’est aussi le fait qu’il y a cette possibilité de se réunir tous ensemble au Médoc dans une semaine de break.
Et puis il y a également ce désir d’installer dans la durée ce tournoi très apprécié par les golfeurs français…
Complètement. Tout est réuni maintenant pour que cela se pérennise dans le temps. On se rend compte qu’en modifiant la date et le format du tournoi, on arrive à réunir tous les meilleurs joueurs. Dès la deuxième année. Et je pense qu’il sera inscrit au calendrier en 2024, sauf pour ceux qui se qualifieront pour le Masters. On a beaucoup de nouveaux partenaires qui sont intéressés par ce format du Championnat de France. On est donc très motivés pour faire de ce tournoi un rendez-vous incontournable, pas exclusivement au Médoc d’ailleurs mais qu’il devienne un tournoi bien inscrit au calendrier de nos meilleurs joueurs.
Je ne vous cache pas néanmoins que le Médoc a la chance d’avoir une configuration à la fois parcours et géographie qui lui permet d’organiser un tel tournoi au début du mois d’avril. Ce qui n’est pas le cas forcément partout en France. On a aussi un hôtel sur place qui nous offre le loisir de loger tous les joueurs. Ceux-ci sont d’ailleurs invités toute la semaine avec en plus une restauration au Players Lounge. Donc, le site s’y prête. Alors, oui, ça peut bouger ailleurs mais en attendant, tout se passe au Médoc et on est fier d’avoir ce Championnat de France au Médoc.
Photo : Alexis Orloff / ffgolf