Les conférences de presse se succèdent alors que se rapproche à grands pas le début du 152e Open britannique. De Tiger Woods en passant par Rory McIlroy et Bryson DeChambeau, quelques déclarations de joueurs stars ont retenu notre attention.
De notre envoyé spécial à Troon, G.B.
En tant qu’ancien vainqueur, je peux jouer l’Open britannique jusqu’à 60 ans. Colin ne le peut pas. Il n’est pas un ancien vainqueur. Il n’est pas exempté. Donc il n’a pas eu l’opportunité d’avoir ce genre de décision à prendre. Moi, si.
Tiger Woods en réponse aux critiques de Colin Montgomerie qui jugeait que le Tigre aurait dû prendre sa retraite à l’occasion de l’Open britannique 2022 à St Andrews.
Je vais beaucoup apprendre de ce qui s’est passé et j’espère encore me retrouver dans cette situation. C’est un peu comme un joueur de football qui réclame le ballon, vous en voulez encore et encore. J’aime la pression. C’est pour ça que je joue au golf, pour ces moments.
Ludvig Åberg à propos de son échec (relatif) lors du dernier tour du Scottish Open.
Certains doivent aimer davantage l’argent que moi… Je joue au golf pour relever un défi personnel. J’aime me torturer avec des choses difficiles à faire.
Brian Harman, le tenant du titre, à propos de sa relation avec le golf.
St Andrews m’a fait bien plus mal que Pinehurst. Oh, mon dieu. Je n’ai pas pleuré après l’US Open. Pourquoi j’ai pleuré il y a deux ans ? Parce que c’était St Andrews. Parce que c’était The Open. La 150e édition.
Rory McIlroy, à propos de son attachement pour l’Open britannique et de sa défaite cruelle en 2022 alors qu’il était en tête du tournoi à quelques trous de la fin.
Jouer sur les links est pour moi un challenge. Pas un problème, mais un challenge. Ce qu’il y a de bien avec l’Open britannique, c’est qu’il propose un test différent. J’espère obtenir un A comme note à ce test.
Bryson DeChambeau, qui n’a encore jamais vraiment brillé à The Open. Son meilleur résultat est une 8e place en 2022.
C’est incontestablement ma semaine de golf préférée, mon tournoi préféré. Réussir à prolonger la fête du sport espagnol serait pour moi un immense bonheur.
Jon Rahm, qui fait allusion à la victoire dimanche dernier de l’Espagne à l’Euro de football, de Carlos Alcaraz à Wimbledon et de Sergio Garcia dans un tournoi du LIV.
Il n’y a pas besoin de faire de longs trous pour faire de bons trous de golf. Ici le trou n°8 (Postage stamp) en est un exemple. Comme le 12 d’Augusta.
Scottie Scheffler, séduit par le trou emblématique du Royal Troon qui fait seulement 105 mètres de distance.
©Oisin Keniry/R&A/via Getty Images