La pandémie n’aurait pas eu que des effets négatifs sur l’activité du golf aux États-Unis : on peut même se demander si elle n’a pas réveillé des passions inassouvies ?
C’est ce qui ressort d’une enquête de la très sérieuse National Golf Foundation qui fait apparaitre qu’on a relevé une augmentation de 14% des parties jouées en juin par rapport à 2019. Soit près de 8 millions de parties en plus ! Ce qui signifie un supplément de revenus de 400 millions de dollars pour les clubs, en prenant en compte aussi bien les cotisations que les green-fees mais en excluant les pro-shops, les restaurants ou autres revenus.
Les États les plus agréablement touchés sont : Arizona (+29), Floride (+25%), Georgia (+24%), Texas (+23%), Pennsylvanie (+22%) et Ohio (+21%).
Cette augmentation suite à celle déjà constatée en mai (+6,2%) alors que tous les parcours n’étaient pas encore ouverts.
Ces bonnes nouvelles pourraient en annoncer d’autres. Comme la moitié des recettes golfiques se font aux USA entre mai et août, il n’est pas impossible que les pertes dues au coronavirus soient non seulement compensées mais également que les recettes permettent d’enregistrer une année positive ! Rappelons que l’on comptabilise 30 millions de golfeurs aux USA.
On évalue à 20 millions de parcours non joués en avril (-9%) et avril (-42%) alors que le début de l’année avait été favorable (+15%). Les pertes ont été chiffrées à 1 milliard de dollars pour les clubs américains (pro-shops, restaurants, événementiels exclus).
Une année positive n’est donc pas à exclure si la tendance se confirme cet été !
Un optimisme que le vent d’ouest soufflera sur l’Europe, il faut l’espérer !