Le driver a toujours été le club de mise en jeu pour faire le maximum de distance et se laisser le coup le plus court possible vers le trou. Grâce à de nombreuses évolutions récentes, c’est aussi devenu un club plaisir pour peu qu’on réussisse à maitriser ses spécificités. Adrien Millière, notre expert matériel, retrace pour Golf Planète les avancées qui ont permis au driver de devenir incontournable dans nos sacs.
Au tout début lorsque les ancêtres du driver sont apparus, ce club ressemblait plus à une crosse de hockey qu’à la forme “patatatoïde” que l’on connait aujourd’hui. Fabriqués en bois ils ont ont connu plusieurs évolutions notables.
Pendant presque un siècle règnent les petits volumes des têtes en bois persimmon. Suivront les bois lamellé-collé avec un insert en acier sur la semelle.
L’abandon du bois
C’est la marque Taylormade qui met ensuite au point les premiers drivers en métal. Nous sommes en 1984 lorsque Lee Trevino, le “Super Mex”, remporte une victoire historique dans l’US PGA avec ce “bois métal” .
Au début des années 90 Callaway travaille sur le grossissement des volumes du driver (25% plus gros) avec le fameux Big Bertha.
L’arrivée du titane permet de repousser encore les limites du volume sans risquer de compromettre l’intégrité du club. La tête est plus volumineuse mais le poids reste identique, et rend ainsi le club plus facile à jouer puisque beaucoup plus tolérant sur les frappes décentrées avec une restitution d’énergie accrue.
Ajustable
Dans les années 2000, l’ère du driver réglable en terme de loft et en terme de répartition de poids fait ensuite son apparition. Ces ajustements techniques qui étaient l’apanage des club fitter sont aujourd’hui réalisable par le commun des golfeurs. Ils permettent de corriger des gros défauts comme le slice ou le hook en déplaçant facilement de petite masselotes mais aussi en modifiant l’orientation de la face de club de quelques degrés.
La promesse marketing est alléchante mais ne doit pas faire oublier qu’une leçon avec un pro est certainement plus efficace.
Plus tard l’ajout de matériaux composites (carbone tungstène) permet de retravailler le centre de gravité. Les faces à épaisseur variable ont aussi contribuées à augmenter considérablement les performances du club.
Aujourd’hui le volume maximum autorisé est de 460 cm³ l’épaisseur des faces également est contrôlée par le Royal & Ancient et l’USGA.