Opéré du dos au début de l’année 2020, juste avant le confinement, le Gallois, 63 ans, victorieux du Masters 1991, revient cette semaine à Augusta. Frais et enfin dispo…
« C’était mon dernier Masters ! » Depuis plusieurs années, Ian Woosnam laissait entendre qu’il ne reviendrait plus jouer à Augusta. La faute à un dos de plus en plus meurtri.
Mais à l’édition suivante, le petit gallois (1m64) était malgré tout au départ. Sauf en novembre dernier, pour ce Masters 2020 pas vraiment comme les autres, décalé à l’automne en raison de la crise sanitaire mondiale…
Ne plus souffrir dans sa chair
Convalescent, le Britannique, qui n’a franchi qu’un seul cut depuis 2001 (44e en 2008), s’était fait opérer de la colonne vertébrale en début d’année dernière et avait donc décidé de faire l’impasse. Contraint et forcé…
« J’ai toujours dit que si je trouvais la solution à mes soucis physiques, je n’hésiterais pas à revenir et à tenter ma chance, a-t-il ainsi expliqué en début de semaine. J’ai donc décidé de me faire opérer du dos il y a quinze mois. Et je récupère plutôt bien… Je veux maintenant essayer de jouer ce parcours sans vraiment souffrir dans ma chair, car cela fait 20 ans que ça dure ici… »
Pas une seule carte sous le par depuis… 2008
L’ancien capitaine de l’équipe européenne victorieuse de la Ryder Cup 2006 au K-Club (Irlande), visiblement rajeuni, n’a donc pas résisté à la tentation de retourner une fois encore à Augusta. A 63 ans, il va prendre part à son 33e Masters (en 2007, il avait abandonné juste avant le départ).
La mission pour lui sera surtout d’accrocher une carte dans le par, voire en-dessous… Depuis son 2e tour en 2008 (71), il n’a en effet plus joué un seul tour sous le par, s’y approchant le vendredi en 2014 (73). Une belle motivation en tout cas pour fêter comme il se doit les trente ans de sa magnifique victoire à -11 (277), une longueur devant José Maria Olazabal.