Avec une catégorie complète sur le Challenge Tour et une catégorie partielle sur le DP World Tour, Adrien Saddier doit faire des choix dans cette saison charnière. Afin de mettre toutes les chances de son côté de rentrer dans le top 20 du Challenge Tour, le Haut-Savoyard a décidé de privilégier les épreuves de la deuxième division jusqu’à la fin de saison.
« Cette année, j’ai fait le choix de privilégier le Challenge Tour et je ne joue les tournois du DP World Tour dans lesquels je peux rentrer, uniquement s’il n’y a pas de Challenge Tour en face, expliquait Adrien Saddier. J’ai joué quatre tournois du circuit principal cette saison, mais à chaque fois il n’y avait pas de Challenge Tour au calendrier. »
Le départ du trou numéro 10 de Pléneuf-Val-André d’Adrien Saddier
Quatre top 20 cette saison
Saddier a débuté par un top 10 en Afrique du Sud sur la deuxième division, avant de signer trois autres top 20, dont un sur le ISPS Handa Championship comptant pour le DP World Tour. Après une dizaine de tournois au compteur en tout, le protégé de Benoît Ducoulombier est aux portes du top 50 à la Road to Mallorca.
« J’ai eu pas mal de bons résultats ces derniers temps, reconnaissait-il. J’ai fait 15e à Lumine (ndlr : sur le DP World Tour). J’ai mal fini à Catalunya avec un dernier tour en 75 et un triple-bogey au 17. C’est dommage parce que j’étais dans le top 15 et je finis 33e. Ce n’est pas un début d’année transcendant, mais je sens que je joue bien. »
Il faut arriver à concilier la vie de père et la vie de golfeur. Mais la vie est belle !
Adrien Saddier
Le golfeur du Golf Club Esery a passé le cut cette semaine de l’Italian Challenge Open, un des plus gros tournois de la saison, avant d’enchaîner avec le Vaudreuil Golf Challenge en Normandie (7-11 juillet), après un bon top 20 en Bretagne, où il découvrait le parcours du Golf Bluegreen de Pléneuf-Val-André au mois de juin.
« J’aime beaucoup ce parcours que je n’avais pas joué depuis 2017, rappelait-il. Je n’avais jamais joué le parcours en juin, mais je ne me souviens plus vraiment comment il était à l’époque en septembre. Mon premier tour notamment a été correcte avec une carte de 67. C’était une bonne partie de golf. J’ai joué avec Ruaidhri McGee qui fait -9 le premier jour. C’était sympa à suivre. Quand on prend le temps de regarder un peu, franchement c’est joli. Il a vraiment bien joué. Ça a plutôt tendance à booster d’avoir un co-compétiteur qui joue comme ça. »
(À côté de Todd Clements, avec Ruaidhri McGee au départ)
Gérer le statut de papa-golfeur
Le vainqueur du Fred Olsen Challenge de España 2016 a pris le temps de saluer ses supporters à Pléneuf-Val-André. Peut-être une nouvelle forme de sérénité liée à son nouveau statut de papa-golfeur. Depuis quelques mois, le tout juste trentenaire a cependant dû faire quelques ajustements dans sa manière de travailler.
« Je m’entraîne toujours avec Benoît Ducoulombier. Mais depuis sept mois que j’ai Nathan, je m’entraîne un peu différemment. Il faut arriver à concilier la vie de père et la vie de golfeur. Mais la vie est belle ! »
Photo et vidéo : Golf Planète