Une chronique de Roland Machenaud
Il y a cinq ans, dans mon bureau de Biarritz et après une carrière professionnelle de journaliste et de directeur de presse régionale, je travaillais au projet de Golf Planète. Pour une dernière fois assouvir une double passion : celle de la presse et celle du golf.
Enfants et amis me poussèrent vers le digital, moi qui avait toujours travaillé dans la presse écrite et l’édition papier.
Ce fut une très bonne idée dont je vous raconterai la mise en place en détail une autre fois.
Aujourd’hui, à 74 ans, j’ai décidé de passer la main et de prendre ma retraite entre mon Pays basque et l’Andalousie, entre Ciboure et Cadix.
Mes premières pensées vont vers Maxime Cavoizy, Christian Couralet et François Scimeca qui m’ont permis de réaliser ce rêve en assurant la maitrise technique, administrative et rédactionnelle de ce média digital, leader aujourd’hui en France.
D’autres journalistes nous ont rejoints à plein temps ou à temps partiel, comme Lionel Vella, Nathan Cardet, David Charpenet ou Guillaume Baraise. Sans oublier mon cousin Denis Machenaud, ancien directeur de France Golf. Grâce à eux tous, Golf Planète est devenu une référence chez les professionnels ou les amateurs de golf.
L’idée de départ était de faire un média golf à 360 degrés, abordant tous les aspects de ce sport passion qui nous réunit : l’aspect sportif évidemment mais aussi l’économie du golf, l’environnement et la gestion des parcours et des clubs, l’évolution des équipements, l’histoire, la montée du golf féminin, les destinations connues ou à découvrir, la technique et la formation, les règles et l’étiquette… Un média facile d’accès, réactif à l’actualité mais aussi proposant des dossiers et des débats, sérieux et divertissant, gratuit, fait par des professionnels qui consacrent une part importante à l’image et à l’innovation…
L’accueil reçu a dépassé nos plus folles espérances : en 2022, Golf Planète a comptabilisé 10 millions de visites, chiffre que l’on va largement dépasser en 2023 !
Cela nous fait naturellement plaisir mais aussi nous oblige ! Cette réussite nous conforte dans l’idée que le golf qui s’inscrit dans une longue histoire mondiale a un avenir solide : car il exige un rapport réussi entre la Nature et l’Homme, il participe à un développement personnel et à un équilibre social, il conduit à une attitude morale qui fait de chacun un arbitre silencieux.
On dit souvent que la France n’a pas de culture golfique. Golf Planète prouve, en tout cas, qu’il y a une réalité et une véritable attente. Tous les personnels travaillant dans le secteur du golf, et d’abord les directeurs, les pros et les intendants, les joueurs professionnels, les employés de la Fédération, des agences de voyages, des hôtels et restaurants ou des magasins, déploient avec succès au quotidien des efforts qui participent à l’essor du golf en France.
Les noms de nos champions brillent au panthéon de nos rêves : de Arnaud Massy à Jean Garaialde, de Simone Thion de la Chaume et sa fille Catherine Lacoste à Céline Boutier en passant par nos différentes équipes d’hommes et de femmes qui portent notre drapeau tricolore à travers le monde.
J’aime le golf car sa diversité et sa complexité touchent tous les continents et tous les peuples : cette réalité nous rend humbles et fiers en même temps.
Que la création de Golf Planète ait participé, à un niveau modeste, à son expansion, satisfait tous nos désirs.
Demain son équipe continuera son chemin avec détermination et talent : bonne route à tous !
Je resterai épisodiquement par le truchement de quelques chroniques touristiques que j’écrirai grâce à notre association de journalistes de golf européens.
Un détail pour terminer : un de mes derniers articles était consacré, la semaine dernière, aux resorts de golf en France. Comme j’entendais çà et là que l’intelligence artificielle allait remplacer tous les journalistes puis tous les humains, j’ai demandé à Chat GPT de m’écrire un article sur le même sujet ! Le résultat fut pitoyable : du niveau d’un médiocre stagiaire. Incomplet et faux. Ce résultat m’a fait sourire et me fait penser qu’il y aura toujours demain des places pour des médias dignes ce nom et pour les journalistes professionnels !
Au revoir et merci à vous tous que le golf m’a permis de rencontrer !
Je ne vous cite pas, vous êtes tellement nombreux mais vous savez combien je tiens à vous !
Roland Machenaud
roland.machenaud@golfplanete.com
Photos Golf Planète, Carla de la Serna, Luigi Bardinetto, Patxi Hiriart, Jim McIntyre