La période des fêtes approche et Golf Planète a décidé de vous offrir pendant la trêve des confiseurs golfeurs une rubrique destinée à vous gonfler le moral. Une rubrique qui, à travers cinq conseils, évoque la pratique de votre sport préféré en vous donnant (on l’espère) le sourire. On commence par la base : cinq bonnes raisons de ne pas arrêter le golf même si vous jouez mal, très mal…
Rester en contact avec la nature
Alors bien sûr, c’est peut-être moins vrai en cette fin d’automne plutôt pluvieux en France (euphémisme), mais le golf est un sport idéal pour rester en contact avec la nature. Plutôt que d’enchaîner les séries télés dans votre canapé ou de vous laisser happer par des vidéos Tik Tok ou Instagram, quoi de mieux que de passer du temps au grand air et de prendre un bain de lumière naturelle.
Avec un état d’esprit positif, vous allez apprécier cette journée sur le parcours, même s’il pleuviote, même si vous enchaînez les doubles bogeys. Si vous voulez bien oublier votre carte de score, vous vous apercevrez assez vite que cette sortie est bénéfique pour votre état psychique. Et que la nature est belle.
Enrichir sa vie sociale
Si au sortir du Covid, le golf a bénéficié d’un vrai « boom » de pratiquants en France, c’est sûrement pour une double raison : la première évoquée ci-dessous (le re-contact avec le grand air), la seconde est bien sûr sociale. Le golf offre à la fois l’avantage d’être un sport individuel où l’on n’est pas confronté physiquement à un adversaire mais aussi d’être un sport où les amis se font facilement. On passe quand même beaucoup de temps ensemble sur un parcours.
Et qu’importe si on est en difficulté avec son jeu. C’est même parfois un plus pour se rapprocher de ceux qui ont connu ou connaissent la même galère. Soyez-en persuadé, tous les golfeurs de France et de Navarre (et même d’ailleurs) ont rencontré des périodes difficiles sur le parcours. Ces partages d’expérience sont parfois salutaires. Que celui qui n’a jamais commis de socket lève le doigt… Que celui qui n’a jamais manqué un tout petit putt décisif en parle à Rory McIlroy…
Cultiver l’humilité
Ok, le score sur la carte est lourd, très lourd, les drives égarés dans les sous-bois sont peu agréables, la crise de tops au chipping peut vous rendre fou. On comprend. Il y a aussi le phénomène de l’âge : plus on vieillit, plus on perd en puissance et forcément, cela affecte votre jeu de golf. Votre égo aussi. Mais stopper ce jeu que vous avez tant aimé n’est pas une solution. Prenez un pas de recul. Revoyez tout simplement vos ambitions à la baisse.
Survivre à une crise de sockets, à force de travail, de persévérance, fera votre fierté. Partir des boules bleus au lieu des jaunes, on s’y fait quand le plaisir du jeu revient vite. Et si vous n’y parvenez pas totalement, si la socket reste toujours là, présente, tapie dans l’ombre, si vous supportez mal de ne plus driver à 200 mètres, acceptez tout simplement d’être moins bon. D’être moins obnubilé par la « perf ». Vous en apprécierez d’autant plus les bons coups. Et cette humilité toute nouvelle pourrait aussi vous rendre meilleur dans la vie de tous les jours…
Garder un esprit « challenging »
S’il y a bien un sport que l’on peut pratiquer à un âge avancé, c’est le golf. De la marche, de l’exercice, rien de tel pour rester en forme. Le golf permet aussi aux retraités de garder un esprit alerte, de ne pas se sentir inutile, de conserver un certain allant. Il peut, certes, y avoir des passages difficiles quand on parle de compétitivité, des régressions dans le jeu même, comme dans tous les sports. Mais celui-ci présente l’avantage d’être adaptable à tout niveau et d’être praticable jusqu’à plus de 80 ans. On en connaît même qui sont encore capables de « scorer » leur âge…
Vous pouvez également trouver un terrain de jeu à votre convenance si vous voulez relever des défis et gommer les souffrances du moment. Vous ne tapez plus un seul bon drive ? Défiez vos amis autour des greens ou sur des « pitch and putts ». Vous avez des « yips » au putting ? Donnez-vous les putts d’un mètre lors de vos parties du dimanche et oubliez votre index, votre WHS ou tout autre forme de vocabulaire qui fait mal à la tête…
Voyager, découvrir
Le golf, ce n’est pas qu’une carte de score, des jolis coups que l’on aime raconter au club house. Le golf, c’est aussi la découverte de parcours, d’atmosphères. Le golf, c’est quand on peut se le permettre, des voyages. Il y a des milliers de parcours à travers le monde que vous n’avez pas joués, des centaines en France. Dans notre rubrique tourisme, vous avez le choix. L’Anjou ? L’Hérault ? Le Maroc ? Le Portugal ? L’Écosse ? Il y en a pour tous les goûts, toutes les couleurs, tous les niveaux aussi.
Ce serait dommage que vos prochaines vacances occultent ces possibles découvertes tout simplement parce que vous jouez mal, n’est-ce pas ?
Photo : Jared C. Tilton / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP