Hubert Privé est cet artiste passionné de golf dont les oeuvres formidables célèbrent avec talent, humour et beauté son amour toujours en fusion pour ce sport.
Plus connu en région parisienne qu’en province, il a décidé de dépouiller son grand atelier normand pour organiser des expositions itinérantes dans les golfs régionaux. Autre objectif pour les mois à venir : réaliser deux oeuvres de grande taille et d’imagination folle !
GP l’a rencontré pour parler de cette actualité mais aussi de la reconnaissance institutionnelle reçue à Drouot.
GP : Comment un artiste comme vous, traverse-t-il cette double crise sanitaire et économique ?
Hubert Privé : Heureusement pour moi, cette crise sanitaire ne m’empêche pas de créer et de travailler dans mon atelier. Mais cette période m’a poussé aussi à réfléchir davantage à mon avenir. J’ai réalisé que mes œuvres étaient connues dans le monde du golf par des acteurs comme la Fédé, la PGA ou les médias et souvent uniquement dans la région parisienne et les départements limitrophes. En me baladant récemment dans des golfs plus éloignés, j’ai constaté que peu de personnes me connaissaient. J’ai donc pris la décision de réduire la taille de mon showroom en Normandie et de l’éclater en 5 expos itinérantes qui seront présentées dans les golfs de 5 régions. La première expo sera montée début décembre si les circonstances le permettent. Les expos durent au minimum un mois. Tout golf intéressé peut prendre contact directement avec moi (coordonnées plus bas).
GP : Vous avez eu des signes de reconnaissance comme cette vente à Drouot ? Tout ne va pas donc pas mal…
Hubert Privé : Oui, j’avais proposé deux œuvres à Drouot, ce lieu de l’art contemporain qui a accueilli des artistes comme Arman ou César et qui impressionne toujours un artiste comme moi. Ces deux œuvres vendues aux enchères ont trouvé des acquéreurs à des prix inespérés. Voilà qui fait plaisir, j’avoue ! Et cela me permet d’avoir maintenant une cote, moment important pour un artiste puisqu’il s’agit là d’une sorte de passeport pour entrer dans les galeries d’art. J’ajoute que cela donne aussi raison à mes acheteurs qui depuis plusieurs années m’ont fait confiance : ils seront ravis d’apprendre que les œuvres dont ils sont propriétaires sont cotées.
GP : N’était-il pas temps de dépasser les frontières et de s’attaquer à de nouveaux marchés comme les USA ?
Hubert Privé : J’ai déjà présenté mes œuvres dans une quinzaine de pays. Néanmoins, je sais que je n’ai pas assez travaillé les marchés étrangers pour vendre mes œuvres. La raison ? d’abord mon mauvais anglais qui est resté sur les bancs de l’école publique ! Et pourtant, on me l’a déjà dit, mon art a la chance d’être universel. La grandeur et la beauté du golf sont partagées par tous les golfeurs, et pas uniquement, sous toutes les latitudes du monde.
Depuis peu, j’ai la chance d’avoir mon fils Jules, bilingue, qui travaille avec moi : on va enfin pouvoir mieux organiser notre développement international. Par ailleurs, des amis comme Thomas Levet ou Patricia Meunier-Lebouc m’encouragent à aller aux USA. Tout comme les jeunes champions français qui se sont formés là-bas et qui verraient bien un tee géant à la porte de leur université.
Enfin, je vous rappelle qu’une exposition itinérante de mes œuvres est actuellement en cours à l’Ile Maurice où j’ai aussi installé une balle géante dans une villa bordant le golf du Mont-Choisy (Photo ci-dessous ).
En termes de créations, quelles sont les nouvelles pistes sur lesquelles vous travaillez ?
Hubert Privé : J’ai déjà pas mal travaillé sur les JO qui arrivent l’an prochain au Japon et qui m’occupent encore. J’ai récemment terminé une œuvre en forme d’avion pour le golf international de Roissy.
Les œuvres qui ont ma préférence mais qui ne sont pas toujours réalisables à cause des budgets ou du manque d’espace peuplent encore mon imaginaire. Comme cette montagne multicolore faite de chariots de golf récupérés au Golf National avant qu’ils terminent à la benne. Ou alors ce trou géant où je rêve d’entasser des golfeurs en inox tubulaire qui essaieraient de s’échapper de ce trou où les a plongés leur passion.
Signalons aussi que mon baby-golf connait un début de succès qui me comble.
Enfin, laissez-moi dire à tous mes copains golfeurs coincés chez eux par la crise sanitaire : CARPE DIEM !
Pour tous les golfs qui seraient intéressés par organiser chez eux une exposition Hubert Privé et pour tous les golfeurs qui n’ont pas encore la chance de posséder une oeuvre de cet artiste exceptionnel :
Infos et contact : www.hubert-prive.com
Tel : 06 08 71 85 14