Locomotive du golf américain l’actuel numéro 1 mondial Brooks Koepka est impatient d’en découdre à Abu Dhabi. Contraint de déclarer forfait pour la Presidents Cup le mois dernier afin de reposer son genou gauche, le quadruple vainqueur de majeurs n’a plus joué depuis la mi-octobre.
Ce retour loin de sa Floride natale ne devrait pas être un problème pour Koepka qui a fait ses armes sur le Challenge Tour avant de devenir la force la plus dominante du jeu. Une expérience qui selon lui participe à le rendre si fort aujourd’hui.
“Je fais les choses différemment de la plupart des Américains. J’aime voyager, m’immerger”
«Il était important pour moi de voyager à travers le monde, de visiter tous ces différents endroits lorsque je suis sorti de l’université. C’était bien mieux que de courir les qualifications du lundi aux USA. J’ai beaucoup appris, jouer en compétition pendant quatre jours, sous pression, me comporter comme un pro, gérer les voyages. Et en tant qu’homme j’ai aussi mûri. Certains de mes meilleurs amis d’aujourd’hui je les ai rencontrés sur le Challenge Tour, des joueurs ou des cadets. Cette expérience fut l’apprentissage idéal pour moi.»
«Je fais les choses différemment que probablement la plupart des joueurs américains. J’apprécie voyager dans le monde et aller dans tous ces différents endroits, visiter différents pays et embrasser la culture afin de m’immerger profondément. Même pendant mes vacances, je viens ici (au Moyen Orient), je suis allé en Asie et j’essaie de voir des choses différentes.»
“Le groupe de prétendants à la place de numéro 1
le plus resserré que je n’ai jamais vu ”
Conscient de la vive concurrence au sommet de la hiérarchie Koepka est un joueur moderne qui n’hésite pas à utiliser les nouveaux outils de pointe pour rester en tête du peloton.
«C’est probablement le groupe de prétendants à la place de numéro 1 le plus resserré que je n’ai jamais vu. Je ne prétends pas être le meilleur. Il y a 10 ou 15 joueurs qui, s’ils continuent à se donner les moyens, ont la possibilité de lutter au plus haut niveau pendant 5 ou 10 ans. Nous bénéficions des progrès de la technologie pour être de meilleurs athlètes avec une meilleure compréhension de notre corps. Dans cette phase où mon jeu est probablement à son apogée j’estime qu’il me reste cinq, peut-être six ans et je veux voir jusqu’où je peux aller. »
Absent de la tournée au Moyen Orient de l’European Tour depuis 2014 Koepka avait signé un retour dans les émirats plutôt discret l’an passé en terminant 9e à Abu Dhabi et 57e en Arabie Saoudite.
Motivé à l’idée de faire mieux cette année il pourrait cependant se sentir un peu rouillé après 3 mois de repos forcé.
Ses adversaires auraient tout de même tout intérêt à se méfier. En effet en 2018 pour son retour à la compétition lors de l’US Open le Floridien qui avait dû déclarer forfait quelques mois plus tôt pour le Masters en raison d’une blessure au poignet s’était imposé à Shinnecock Hills.