Après la publication du communiqué expliquant la fermeture des clubs et l’impossibilité pour les licenciés de continuer à jouer, Christophe Muniesa a souhaité clarifier la situation afin d’apaiser le sentiment d’injustice de certains golfeurs français privés de leur sport favori.
L’interview du Directeur Général de la Fédération Française de Golf est disponible dans son intégralité sur le site de la ffgolf. (www.ffgolf.org). Conscient du climat de défiance vis à vis des décisions de l’état, Muniesa explique que le golf français doit rester solidaire pour ne pas courir le risque d’être mal perçu par les plus hautes instances dans une période terrible pour le pays.
«Même si nous sommes particulièrement affectés par ces décisions, nous comprenons tous que le contexte sanitaire impose au gouvernement de prendre des décisions drastiques et difficiles.»
Pas de traitement de défaveur
Les motifs d’incompréhension se cristallisent principalement autour du caractère non-contaminant de la pratique du golf et chacun y va de son argument :
– “Si on ouvre les parcs et jardins, on doit pouvoir ouvrir les parcours…”
– “On nous dit que le virus circule plus à l’intérieur et qu’il faut ouvrir les fenêtres, ici nous sommes en plein air.”
– “Le golf, c’est bon pour la santé mentale et physique…”
«Il n’y a pas de traitement de défaveur. Ce n’est pas en tant que telle que la pratique du golf est visée par ces mesures restrictives. Les pouvoirs publics mettent en avant leur volonté de limiter au maximum les déplacements et les interactions sociales tout en plaçant l’ensemble des citoyens sur un pied d’égalité », répond Muniesa.
La fédération espérait une dérogation
Dans cette interview, on apprend aussi que la ffgolf s’active non-stop avec pour objectif d’obtenir le plus rapidement possible la réouverture après avoir tenté avec d’autres disciplines d’obtenir, sans succès, une dérogation.
«Dès le milieu de la semaine dernière, face au retour probable du confinement, nous avons pris l’attache de nos interlocuteurs publics pour « militer » en faveur du maintien de l’ouverture des clubs. Si, aux côtés d’autres sports, ou d’autres activités culturelles, ou commerciales, il s’est avéré impossible d’obtenir de dérogation durant cette nouvelle période de confinement, nous allons tout mettre en œuvre pour que la fermeture soit la plus courte possible ».
Des infos sont attendues dès la semaine prochaine et Christophe Muniesa viendra s’exprimer à ce sujet dans nos colonnes.