Notre rubrique hebdomadaire à l’adresse des pratiquants vous propose cette fois un « top 5 » des partenaires de jeu que l’on aime éviter avoir dans sa partie. Même si on n’a rarement le choix…
Le joueur colérique
Hurlements de bête sauvage, lancers de club, coup de sandwedge dans les bunkers, « fracassage » de drapeau ou même parfois sac envoyé directement dans l’obstacle d’eau… On a tous croisé, un jour ou l’autre, un joueur incapable de contrôler ses nerfs après un mauvais coup, un mauvais trou.
C’est le genre de partenaire qui, malheureusement, peut vous ruiner votre partie… Car le plus souvent, cette colère, même si elle n’est pas directement dirigée contre vous, peut saper l’ambiance de votre groupe. Elle risque aussi d’avoir des conséquences sur l’état du parcours…
Le joueur colérique est également un joueur qui ne sait pas respecter l’étiquette. Les deux vont de pair. Le golf rend fou, on le sait, mais personne n’a envie de subir les démons extérieurs de l’autre sur un parcours… Allez, il peut arriver parfois qu’un « pétage de plombs » soit drôle, mais c’est rare !
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Le joueur coach
Le joueur coach, c’est celui qui va vous donner des conseils, vous expliquer pourquoi votre drive est parti trop à droite, pourquoi il faut changer votre grip de putting, pourquoi vous devez changer de modèle de sandwedge, quelle est la bonne ligne de jeu… Qu’il soit handicap 30, 20, 10 ou même scratch, il sait lui. Et il vous le fait savoir.
Alors ça part peut-être d’un bon sentiment, mais merci de nous laisser en paix nous débattre avec notre swing, Mr le joueur coach. Si on a besoin d’un conseil, on vous fera signe… Ou pas.
Le joueur lent
Il existe tous les styles de joueur lent. Celui qui cherche son gant ou son tee dans son sac juste avant de jouer. Celui qui étudie sa ligne de putt comme si sa vie en dépendait. Celui qui cherche à mesurer la force du vent ou même la pression de l’atmosphère façon Bryson DeChambeau avant de taper un wedge. Celui qui marche lentement. Celui qui a une routine interminable. Et même celui qui cumule tout ça (et pas en même temps)…
Comment se débattre avec le joueur « limace » ? On n’a pas vraiment trouvé la solution. La plupart du temps, ces joueurs(ses) sont dans le déni. Même un petit conseil peut être mal pris. Même quand la partie de derrière vous pousse, le joueur lent pense que les poursuivants sont trop rapides. Alors, préparez-vous à une longue demi-journée et prenez simplement votre mal en patience…
Le joueur homme d’affaires
Collé à son téléphone du 1er au 18e trou, il vous expliquera qu’il est désolé mais qu’il doit régler un problème urgent, se connecter à un Teams ou un Zoom inévitable, surveiller ses alertes, ses pings, ses mails… Mais promis, il va faire attention à ne pas élever la voix quand il doit répondre sur son smartphone alors que c’est à vous de jouer. C’est aussi le même profil qui, bien sûr, va se plaindre de la qualité de son jeu car il est stressé par le boulot.
Ah et on n’oublie pas non plus les vlogueurs, qui aiment se mettre en scène pour leurs vidéos d’influenceurs relatant leurs exploits sur les parcours. On en a croisés et on n’est pas fan non plus, il faut s’adapter à leurs « tournages » alors qu’on n’a rien demandé (bien sûr ils ne sont pas tous comme ça).
Pour les amateurs, le parcours de golf n’est pas un espace de travail. Et surtout pas celui des autres.
Le joueur tricheur
Des problèmes de décompte sur un trou ? Des coups de pieds discrets pour s’extraire d’un mauvais lie ? Une balle qui tombe de la poche ? Une balle replacée sur le green légèrement avancée devant la marque ? On a tous assisté, de près ou de loin, à une tentative de triche d’un partenaire-adversaire de jeu.
Il est évidemment assez désagréable de gérer l’incident. Si on ne dit rien en estimant que c’est un problème qui concerne le tricheur lui-même et sa conscience, on devient un peu complice. Si on dénonce le méfait, la partie s’annonce tendue…
Messieurs les tricheurs, dites-vous bien que vos actes ne posent pas uniquement un problème à votre égo. Ils perturbent aussi les témoins !
On ajoutera aussi pêle-mêle le joueur mytho (le handicap 24 qui affirme avoir joué dans le par la semaine dernière), le joueur pleurnicheur (j’ai jamais de chance !) ou encore le joueur égocentrique, celui qui va vous raconter ses exploits trou par trou au club-house… Mais il y a tant d’autres profils !
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