A 25 ans, et en seulement 13 départs cette saison sur le PGA Tour, le Texan a remporté quatre tournois. Et pas n’importe lesquels : le Waste Management Phoenix Open, l’Arnold Palmer Invitational, le WGC-Match Play et donc le Masters. Mythique !
Comme le veut la tradition à Augusta, c’est dans la Butler Cabin que le champion sortant, à savoir le Japonais Hideki Matsuyama, a remis la veste verte du vainqueur à Scottie Scheffler, sous le regard de Fred S. Ridley, le patron de l’Augusta National Golf Club, et de Jim Nantz, la voix du golf aux Etats-Unis sur CBS.
Quel jeu spectaculaire avez-vous fourni avec ce tournant dès le trou n°3 sur ce chip-in pour birdie…
J’ai été très excité, très surpris aussi de voir la balle rentrer comme ça. Ce n’était certainement pas un chip que je m’attendais à voir rentrer mais cela a changé les choses. Je ne sais pas si ça a changé la configuration de la journée mais ça a définitivement fait bouger les choses pour moi. Cela s’est bien passé pour moi après ça, j’ai joué un golf vraiment solide.
Comment avez-vous fait pour rester aussi calme ?
J’avais peut-être l’air calme comme ça à l’extérieur, mais comme Hideki le sait, c’est une journée longue et difficile et j’ai juste essayé de garder la tête bien concentrée et d’exécuter les choses comme il le fallait jusqu’au bout.
J’ai eu la chance de me mettre dans une position où j’ai pu contrôler le tournoi, donc je n’avais pas à m’inquiéter de ce que les autres faisaient.
Avez-vous fait attention à tout ce qui se passait autour de vous durant cette journée car il s’est passé tellement de choses ?
Non, pas vraiment. J’ai juste continué à jouer mon jeu, en tapant les coups les uns après les autres et à essayer d’avancer. J’ai eu la chance de me mettre dans une position où j’ai pu contrôler le tournoi, donc je n’avais pas à m’inquiéter de ce que les autres faisaient. A un moment, j’ai entre-aperçu que Rory (McIlroy) était à -7, Cameron (Smith) aussi s’est rapproché au 11 mais il a fait une grosse faute au 12. Je savais que si je restais attentif et que mon golf demeurait solide, le travail serait fait.
It’s not official until you’ve got the jacket on…
Scottie Scheffler is a Masters champion. pic.twitter.com/hDNO9wVTN5
— bunkered (@BunkeredOnline) April 10, 2022
A quel moment avez-vous commencé à rêver à cet instant que vous êtes en train de vivre ici dans la Butler Cabin ?
C’est une bonne question. La première fois, ça a été probablement le vendredi après-midi, après mon deuxième tour. J’ai toujours rêvé d’être ici et de concourir. Pour être franc, je ne peux pas mettre de mots sur ce que cela signifie maintenant, de me dire que je pourrai revenir ici toute ma vie, espérons-le. Je ne taris pas d’éloges sur cet endroit…
Je vais rentrer à la maison. Je suis fatigué.
Vous êtes n°1 mondial, vous avez gagné quatre tournois en l’espace de deux mois seulement. Qu’allez-vous faire maintenant ?
Je vais rentrer à la maison (rires). Je suis fatigué. Nous allons rentrer chez nous et célébrer un peu, mais honnêtement, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Je suis à court de mots en ce moment.
Qu’avez-vous ressenti à la sortie du 18 quand vous avez rejoint votre famille ?
Je ne remercierai jamais assez ma famille. Mes parents, mes soeurs ont fait tellement de sacrifices pour moi au fil des ans. Nous avons tous rêvé de participer à ce tournoi, et c’était émouvant qu’on se retrouve tous à la sortie du parcours, comme ça. Avoir l’honneur de gagner ce tournoi, c’est si spécial. C’est un accomplissement. Au niveau émotionnel, c’est très fort. Avec Meredith (sa femme) à mes côtés aussi. C’est un moment très spécial de ma vie.
@TheMastersTournament