Quand on parle de golf et d’Écosse, des noms mythiques et des images vues à la télévision viennent rapidement en tête des golfeurs amateurs : Saint-Andrews, lieu de pèlerinage obligatoire, Carnoustie avec une histoire française, Muirfield, le temple interdit, Kingbarns, la nouvelle perle signée Kyle Philips, Turnberry, le phare bien pâle sous le soleil du duel Watson/Nicklaus de 1977 etc….Entrer dans ces temples rêvés a un prix, souvent élevé… quand on arrive à y être admis.
Mais, l’Écosse possède ce qu’ils appellent des « hidden gems », soit des petits bijoux cachés, des parcours plus accessibles en termes de prix, aussi beaux et que Golf Planète vous recommande totalement.
Vous trouverez des idées en cliquant les deux liens suivants. À noter que l’agence Golfbreaks que je recommande peut vous donner tout renseignement en français :
- http://www.scotlandnow.dailyrecord.co.uk/sport/discover-18-hidden-gems-scottish-3264803
- https://www.golfbreaks.com/best-hidden-gems-in-scotland
Aujourd’hui, parmi les 550 parcours de ce pays, Golf Planète a choisi quatre destinations golf, symboles de ces destinations discrètes à découvrir en Écosse : Machrianish à portée de drive de l’Irlande, Shiskine sur l’ile d’Arran, Boat of Garden, le bijou signé James Braid à l’intérieur des Highlands et Gullane, le voisin de Muirfield à l’est d’Edinbourg.
Il est difficile de résumer en quelques lignes la présentation des 560 parcours de golf que possède l’Écosse, sinon en reprenant les mots de Sam Torrance : « Dans ce pays qui a vu naitre ce sport il y a plusieurs siècles, vous trouverez tout ce que vous cherchez comme parcours de golf : les parcours championships, les bijoux cachés, les links de bords de mer, les fairways en haut des falaises, les trous enfermés dans des forêts au cœur des Highlands… Sans oublier les fameux « 19etrous » qui animent la vie sociale de tous nos clubs… ».
Et le pays n’a pas dit son dernier mot : de merveilleux parcours continuent à sortir de terre chaque année. Ainsi, Castle Stuart, Machrianish Dunes, Castle Course, Taymouth Castle, The Angus…
Alors, comment faire pour trouver des perles rares et abordables dans l’offre écossaise ? Après avoir longuement enquêté sur place et avoir rencontré des experts écossais, nous souhaitons vous faire partager la magie de quatre terres de golf, discrètes sinon secrètes, à l’abri des foules, proposant des parcours et des environnements exceptionnels.
MACHRIHANISH : aller au bout du monde du golf
D’abord un aveu : certes, avoir joué Machrihanish restera dans votre mémoire comme un grand moment de rencontre avec le golf à l’ancienne, dans sa pureté originelle, dans son essence qui inspire toujours les plus grands architectes. Mais que chacun soit conscient que cette chance se mérite : le chemin est long, très long pour atteindre cette fin de terre à portée de drive de l’Irlande. Et tant mieux après tout : à Machrihanish, vous ne croiserez pas de fanfarons amateurs ou de hâbleurs professionnels.
Ici, le silence est une musique oubliée que le vent accompagne souvent. Les membres du club ont l’air d’être là depuis des siècles, comme des moines séculaires au service d’une passion éternelle. Le golf, et que le golf : on dit que le parcours fut créé en 1876 et que Tom Morris y grava sa plus belle signature. Surement après celle de Dieu qui n’a pas pu être à l’origine du monde sans avoir ce jeu en tête : c’est ce qu’on se dit en posant sa balle au départ du trou 1 : beauté, simplicité, drame – l’océan et la plage sont en jeu -, sagesse, calme retrouvé. Un des plus beaux tees du monde, entre Atlantique et infinité verte, que les golfeurs les plus assidus vous conteront sans fin. Début alors d’une balade dans les dunes de ce coin de Kintyre chanté par Paul McCartney. Ondulations à la taille de l’homme, greens qui se fondent dans le dessin de ce links éloigné de toute pollution visuelle ou sonore, nature à peine touchée pour inviter les golfeurs à s’adonner gentiment à leur passion. 6500 mètres à découvrir avec respect et humilité. Avec joie aussi, en admirant le ballet de ces merveilleux oiseaux, « oystercatchers » ou huitriers, qui servent de logo au club.
Le parcours de Machrihanish est un par 70 dont les plus beaux trous sont, à part le premier, le 5, un par 4 de 388 mètres à l’arrivée difficile, le 10 un dogleg de plus de 500 mètres et le 15 un petit par 3 de 166 mètres où il vaut mieux être sur le green pour éviter de gros problèmes. Quel que soit le trou, le vent est souvent une bonne raison pour apprécier le bogey. Machrihanish : un plaisir rare qui vous coutera environ 70 euros, souvenir garanti et compris.
IONA : le golf sauvage des temps premiers
Après avoir succombé à la tentation légitime de jouer le très récent parcours voisin du Machrihanish Dunes dessiné par David McLay Kidd, l’inventeur du Castle Course à St Andrews, et déjà classé dans les Top 100 des classements européens, prendre la voiture pour découvrir deux autres îles peu connues : l’île de Mull et, à quelques minutes de bateau, Iona. Les deux îles abritant deux parcours incroyables.
Le premier situé à Tobermory est un 9 trous dominant la mer et un port de pêche encore en activité : Tom Watson lui avouera un petit faible bien compréhensible. Pour jouer, entrer dans la petite baraque qui sert de club-house, servez vous un café si vous voulez et déposez votre obole – 23 euros la journée pour du golf non stop– dans l’ « honesty box »dont la présence indique bien qu’on n’est pas en France ! Personne ne sera là pour contrôler mais sur le parcours, tout le monde vous racontera des histoires de pêche et de golf qui ressemblent étrangement à celles du Pays Basque. Pêcheurs et caddies ont bien des histoires communes sous toutes les longitudes.
Puis reprendre la route et embarquer une heure plus loin pour la microscopique île d’Iona où arriva en 563 l’Irlandais Saint Columban afin d’évangéliser l’Angleterre. Il continuera vers la France, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie…
Lieu de pèlerinage catholique près d’une belle abbaye qu’on quittera ensuite pour une surprise de taille : à l’ouest de l’île, sur une baie qui, sous le soleil, peut avoir un étonnant air de la Caraïbe, s’étale un parcours de 18 trous presque sauvage. Presque parce que sur cette terre en bord de mer où le golf serait né en 1886, John McInnes, après des études à Cambridge, est revenu avec sa femme Joanne dans la ferme familiale il y a quelques années. Golfeur émérite, il entretient le parcours, notamment en vue d’une compétition annuelle qui se déroule début aout. Ici pas de club house, pas de toilettes, pas de vestiaires. Pas de green-fees aussi : tout est gratuit. Le joueur est simplement prié de ne pas déranger les moutons et les brebis qui paissent ça et là ! Un parcours de rêve, pas très long (4 200 mètres) mais qui vous enchantera par sa seule existence, loin, très loin des parcours manucurés ou à la mode. Et pourtant tellement vrai !
Carnet de route
Outre les traditionnels B&B que le golf vous conseillera, la meilleure halte à Machrihanish est incontestablement le Ugadale Hotel & Cottages qui vient d’être rénové : grand confort, luxe discret, goût parfait, litterie grand standing, cuisine soignée… Pour un prix correct (à partir de 70 euros la nuit). Les urbains en mal de mouvements et de bruits s’échapperont à Campbeltown, la capitale locale jadis prospère grâce à la pêche et aux distilleries de whisky, un peu tristounette aujourd’hui malgré des airs de musique traditionnelle entendue aux coins des rues.
Quant à l’île de Mull, un arrêt sera programmé à Tobermory où les couleurs vives des maisons le long du port impriment joyeusement toutes les photos des touristes de passage. Des bateaux vous attendent pour des balades en mer où dauphins, rorquals, orques et phoques seront les héros du jour. Pour dormir, les plus fortunés essaieront de réserver une des cinq chambres du Glengorm Castle, château dominant la ville merveilleusement aménagé. Les plus économes choisiront la Arle Farm lodge doté d’une belle vue sur la baie. Tous se retrouveront pour diner au Café Fish au bout du port pour déguster des poissons pêchés le matin par le fils de famille et cuisinés par la maman.
Quant à Iona, Agyll Hotel fera la joie des amoureux de belles choses et Le Torrasa B&B tenue par la souriante et généreuse Sara ressemblera à une halte chez des cousins des îles écossaises.
SHISKINE : 12 trous au paradis
Le golf de Shiskine se trouve sur la partie ouest de l’île d’Aran, qui en face de Turnberry, de Troon et de l’Ayrshire est un petit paradis aux essences subtropicales étonnantes : selon les guides, Arran est un résumé du pays, une sorte d’Écosse en miniature.
Adossé au village de pêcheurs de Blackwaterfoot, Shiskine a plusieurs particularités dont la principale est d’avoir douze trous ; et quand on termine le parcours, on se dit que c’est dommage que les dirigeants de St Andrews n’aient pas décidé de passer l’Old Course de 22 à 12 trous plutôt que 18 en 1754. C’est vraiment un idéal de distance et de temps pour jouir de son sport favori sans perturber sa journée. Ni trop court ni trop long : merci aux Willie (Fernie et Park), grands joueurs et grands architectes devant l’Éternel, pour avoir concocté ce bijou original et exceptionnel face à la mer de Kintyre.
Deuxième particularité : chaque trou est un trou signature que l’on retient facilement ! Et pour en citer quelques uns, « The crow nest », nid perché atteignable avec un fer 7 si le vent ne s’en mêle pas, « The shelf », plongeon vertigineux vers un green en bord de mer, «The shore », véritable links sauvage qu’il est recommandé de jouer au soleil couchant, « Drumadoon », par 5 – le seul !- de 506 mètres perturbés par des bosses naturelles…
Troisième particularité : les trous à l’aveugle sont la norme et obligent à un peu de concentration quand la beauté du site, la variété colorée des échassiers et le bleu de l’océan s’écrasant sur l’or des falaises vous incitent davantage à la poésie ou à la photographie.
Shiskine, on l’aime même si l’on ne l’a pas bien joué. C’est dire ! Peut-être parce qu’on s’y sent à l’aise dès qu’on y arrive et que cet impression de bien-être ne vous quitte pas durant les deux heures et demi du parcours. Bonheur qu’il est bien de prolonger dans un nouveau club-house où Felicity et son équipe confectionnent des gâteaux qui n’ont rien à voir avec un régime de mannequin mais qui sont tellement goûteux…
Des greenfees autour de 50 euros
Si vous le pouvez, prolongez votre séjour sur l’île d’Arran : d’abord parce qu’on y trouve six autres golfs intéressants dont le Lamlash GC créé en 1897, par 64 comportant deux pars 3 de plus de 200 mètres et offrant une vue panoramique sur la mer et le littoral abritant les célèbres parcours d’Ayrshire accessibles après une traversée en bateau d’une heure. Autres parcours le Brodick, parcours plat au pied d’un château historique, créé également en 1897, et au nord de Shiskine, le golf de Machrie, un 9 trous perdu en bord de mer que Walter Hagen a aimé jouer en 1937…
À noter que le prix des green-fees se situe autour entre 30 euros et 60 euros, même à Shiskine.
Carnet de route
Pour venir sur l’Île d’Arran, il convient de prendre le ferry à Ardrossan sur la côte sud-ouest ; la traversée prend environ une heure et revient à 60 euros pour une voiture.
Pour se loger, on hésitera entre rester à Brodick où arrive le ferry et aller se perdre dans la campagne. Si vous restez dans les environs de Brodick, choisissez Glenisle Hotel à Lamlash : tout y est parfait : l’emplacement sur la baie, le service, la décoration moderne dans un bâtiment de caractère, la gentillesse de l’accueil… Un peu plus cher qu’ailleurs mais tellement mieux (chambres entre 150 et 200 euros). Sinon, deux solutions : soit se réfugier dans un B&B comme celui de Lochranza dans le nord qui est installé dans une ancienne église soit opter pour un petit hôtel tranquille comme le Kildonian à l’extrême sud de l’île ou le charmant Kinloch proche du golf de Shiskine, un Best Western géré par une famille très aimable qui propose des packages de deux nuits à prix intéressants.
En dehors du golf, une visite et une randonnée doivent être programmées : celle du château de Brodick, propriété des Hamilton depuis 500 ans et rempli de toiles de maitres, et une ballade de huit kilomètres, le Giant’s Brave, avec une montée éprouvante de 265 marches sur un kilomètre.
BOAT OF GARTEN : un chef d’oeuvre légué par l’histoire
En Écosse quand vous parlez de « bijoux cachés »à des spécialistes de golf, tous vous placeront Boat of Garten dans leur top 5.
Bien lire Garten et non Garden comme souvent lu. Garten étant le nom gaëlique de cette bourgade de 500 habitants traversée par la rivière Spey franchie jadis grâce à un ferry. Toute la grandeur des Highlands écossaises s’étale ici avec magnificence : les montagnes Cairngorn et les sommets de Lairig Ghru et de Braeriach servent de repères sur la plupart des trous.
Inauguré en 1898, le golf fut redessiné et agrandi en 1931 par James Braid qui déclara souvent que « The Boat était un des plus beaux parcours (qu’il avait) réalisés ». Né en 1870 près de Saint-Andrews, Braid savait de quoi il parlait. Après avoir gagné l’Open britannique à cinq reprises, il dessina ou rénova 250 parcours. Parmi ses chefs d’œuvre, on trouve Carnoustie, Gleneagles, Trron, Nairn, Lundin, Musselburgh … et Boat of Garten.
Blotti au sein d’une forêt de bouleaux, ce par 70 de 5876 mètres est non seulement un défi golfique mais aussi une balade rare dans une campagne préservée. Les difficultés existent : elles lui ont même valu le surnom de « Gleneagles du nord ». Coté sportif, on retiendra le 6, trous signature du Boat, un par 4 de 368 mètres en dogleg gauche où l’alignement des arbres oblige à une grande précision d’autant qu’il faudra éviter les délicats bunkers défendant le green, le 13, un par 5 de 432 mètres, double dogleg qui punira chaque fois les fanfarons voulant être en 2 sur le green. Pour leur vue exceptionnelle, on retiendra le 2 qui offre un panorama superbe sur la montagne et le 12, le préféré de James Braid qui « ne lui connaissait pas de trou aussi beau »… Attention au 18, un par 4 de 400 mètres, qui peut détruire votre carte si votre drive n’est pas assez long sur la gauche, ou si l’approche n’est pas précise ; un bogey sera le bienvenu !
Pour déguster ce chef d’œuvre de James Braid, sachez que le green-fee vous reviendra à seulement 45 euros.
L’autre attraction de Boat of Garten, c’est le train touristique à vapeur qui donne une valeur supplémentaire à ce décor d’un autre siècle quand il se met à vibrer et à rugir alors que vous êtes à l’adresse. Il rappelle aussi que beaucoup de trous de golf, voire de parcours, furent construits au Royaume Uni près des gares par des ingénieurs et des ouvriers avides de pratiquer leur sport…
On sautera dans ce train ou dans sa voiture pour aller jouer à 45 kilomètres le merveilleux parcours de Nairn, un links que l’on marierait bien avec Boat of Garten dans sa vérité et sa différence. Autre parcours à connaître obligatoirement est, entre Inverness et Nairn, le récent Castle Stuart, certainement une des plus grandes réussites de l’architecture de golf de ces dernières années. Signé Gil Hanse et Mark Parsinen, un homme d’affaires à part qui a tout quitté pour s’adonner à sa passion, la création de parcours de golf d’exception : il avait déjà signé Kingbarns près de Saint-Andrews en partenariat avec Kyle Philipps.
Carnet de route
Deux solutions à Boat of Garten : soit vous jouez les routards et vous choisissez un B&B sympa et accueillant come Le Fraoch Lodge, Deshar Lodge, (35 euros la nuit par personne) soit vous fêter une carte, un anniversaire ou le simple bonheur d’être là et vous vous offrez le bien nommé Boat Hôtel, un adorable petit établissement de charme qui a des packages débutant à 120 euros (chambre + diner + une bouteille de vin).
Pour ceux qui cherchent la mer, réfugiez vous chez Andy et Liz Burgess, une famille de grands golfeurs passionnés, qui au bord du parcours de Nairn vous ouvriront les portes de leur maison très confortable « Sandow House ». Ceux qui ont envie de retrouver la ville découvriront Inverness, capitale des Highlands voisine du fameux Lochness : pour se loger plusieurs B&B de qualité se trouvent en plein centre le long de la rivière sur Adross Terrace ; parmi eux, Strathness House à l’accueil chaleureux et attentionné et aux chambres donnant directement sur le château ou le Winston aux prix plus modérés.
GULLANE : le voisin de Muirfield
Dans le sud-est de l’Ecosse, non loin de la capitale Edinbourg et au milieu de grands parcours comme North Berwick, Muirfield ou Musselburgh, le golf de Gullane propose trois parcours dont les deux premiers ont accueilli des épreuves internationales ou ont servi de cadre aux tournois de qualifications à l’Open. Le premier parcours créé en 1884 est le plus connu … et le plus onéreux (110 euros le green fee). Le parcours Gullane 2 mérite autant de respect et a le grand avantage d’être deux fois moins cher : un bijou cachéqui soutient la comparaison avec son grand frère et même avec son voisin le golf de Muirfield.
Créé en 1898, ce par 71 déroule ses 5 710 mètres d’abord le long de la petite route qui mène à North Berwick puis dans la réserve naturelle d’Aberlady Bay avant de revenir vers le club-house avec les deux derniers trous. Le plus beau trou est le 11 : un par 3 de 197 mètres avec une vue panoramique sur la baie et sur l’environnement laissé intact depuis des siècles. Et qu’on n’a pas envie de quitter même pour se rendre au tee suivant. Oh temps, suspends ton swing !
Le long trou 6 et le dogleg 13 nécessitent une bataille de tous les instants alors que le 16, un par 5 de près de 500 mètres, n’en finit jamais : le bogey sera apprécié.
Des documents d’archives prouvent qu’on jouait au golf à Gullane en 1650 : c’est ce souffle originel que l’on ressent profondément en foulant les fairways de ses parcours. La présence du ciel est lourde. Un ciel bas qui pèse sur cette terre sauvage baigné par un bras de mer à l’arrêt. Étendues vertes et jaunes que seuls partagent les golfeurs et les lièvres sous les cris des mouettes. Un bonheur et un calme à l’opposé des agitations urbaines.
Gullane est un moment trop rare pour ne pas figurer dans votre prochain itinéraire en Écosse.
Si vous rêvez de profiter de l’occasion pour jouer Muirfield, parcours de l‘Open 2013, ne rêvez pas trop : il est ouvert au public que le mardi et le jeudi de 8h30 à 10h et les réservations se font un an à l’avance ! Sans parler du prix…
L’autre meilleure adresse dans le coin est le merveilleux parcours de North Berwick aussi chargé d’histoire et de charme dans ce village typique de bord de mer.
Carnet de route
La meilleure solution pour se loger à Gullane est … de revenir dans le cœur de la capitale écossaise Edinbourg qu’ici on appelle « Embra ». Capitale culturelle, historique, politique à laquelle on ne peut pas consacrer moins de trois jours tant les activités proposées sont nombreuses et riches.
Pour se loger, il est bon de choisir une guest housecomme Queens, centrale, confortable et bon marché. Bon point de départ pour toutes les visites à pied. Et si vous voulez faire un extra, le Chester Residence comblera toutes vos envies de luxe raisonnable. Une des raisons qui l’ont fait élire hôtel écossais de l’année il y a peu…
Le soir, la meilleure adresse pour gouter aux fruits de mer et aux poissons locaux est le Fishers dans Thistle Street, une petite rue très animée réhabilitée récemment.
Avant toute recherche sur Internet, se rendre d’abord sur le site du Tourisme Écossais, bien fait et mis à jour en permanence : www.visitscotland.com/fr